
Kendra Morris, Woman, Babble
Kendra Morris, c’est une de nos artistes préférées, vous devez commencer à le savoir si vous venez souvent voir ce qui se passe Dans La Tête des Filles. Elle sort un single pop à tomber par terre de bonheur : Woman.
Pour vous donner une petite idée de la musique de Kendra Morris, c’est de la soul 70’s totalement passionnante avec une esthétique propre de chez Wax Poetics. Les deux premiers titres « Le Snitch » et le très smooth « Twist & Burn » qui ouvrent le bal établissent un lien parfait entre Banshee et cet EP.
On vous présente le clip de Woman, écrit en réaction contre le grand n’importe quoi qui règne sur Instagram :
« Quand j’ai écrit Woman, j’étais en studio, troublée après m’être laissée surprendre à regarder des photos de femmes sur Instagram. Je me retrouvais traumatisée par les images postées par quelqu’un que je ne connaissais absolument pas. En regardant le profil de cette personne, je trouvais tout à coup ma vie insignifiante. C’est vrai que je suis un peu horrifiée par toutes ces photos de personnes qui mettent en scène leur vie sur les réseaux sociaux. Ce n’était pas seulement cette personne en particulier qui me mettait mal à l’aise, c’était l’idée de me retrouver obligée de me comparer à elle et d’y penser sans cesse. Aussitôt, le refrain de Woman m’est venu à l’esprit : always gotta be a woman making me feel like shit. »
C’est clair, net et sans bavures, on n’aurait pas dit mieux.

Kendra Morris, Banshee, Woman
Avec sa voix de velours et bien sensuelle comme il se doit, elle sait s’adapter à toutes les tendances surtout sur le quasi-futuriste « Woman » ou, plus frappant encore, « Avalanche » où elle n’hésite pas à incorporer des éléments trap avec ses hi-hats robustes et sa TR-808 bien marquante.

Kendra Morris, Babble
Hormis ces tendances actuelles, la new-yorkaise reste fidèle à elle-même lorsqu’il s’agit d’émouvoir son auditeur via des interprétations grandioses sur des productions très « blaxploitation » comme la cinématographique « Wizards Float », « Cry Sometimes » ainsi que les rythmiques hip-hop d’ »Epilogue ».

Kendra Morris, photo
Vous l’avez compris, Kendra Morris est de retour et est à l’aise dans ses baskets avec Babble. A mi-chemin entre soul, blues et rock, la belle new-yorkaise nous prouve qu’elle n’a rien perdu de sa fougue et de sa sensualité par rapport à quatre ans plus tôt. Et c’est justement ce qu’il nous manquait pour combler notre été.
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