
Fiona Monbet ©Laura Bonnefous
Fiona Monbet est capable d’embellir une journée maussade. Son violon pétille et brille tout au long de son second album revigorant : Contrebande.
Lélève de Didier Lockwood poursuit la voie de son mentor et brise les frontières entre jazz, classique et musique du monde. On peut découvrir Valse, le premier extrait.

Fiona Monbet – Contrebande
Tout au long de Contrebande, Fiona Monbet propose voyage tout à la fois érudit et sensible, où elle peut aussi bien accoster du côté des rivages du Brésil qu’aborder les terres fertiles de la musique balkanique. A seulement 25 ans, Fiona Monbet, violoniste franco-irlandaise, possède déjà un parcours impressionnant. Ses collaborations sont nombreuses et diverses : Marcel Azzola, Philip Catherine, André Ceccarelli, Christian Escoudé, Biréli Lagrène, Baptiste Trottignon…Avec son quartet, aux accents acoustiques vibrants, elle nous emmène dans sa musique avec une reprise de Jobim, et des compositions aux airs de standards.
Fiona nous fait danser une Valse :
Avec Contrebande, la sensualité de son jeu se mêle à une technique impressionnante. Trois fois de suite lauréate du prix jeune talent SACEM, la violoniste incarne cette jeune génération de musiciens sans frontières dont la solide formation baroque et classique n’empêche pas un intérêt majeur pour le jazz et l’improvisation.
Issue de l’école Didier Lockwood qu’elle représente parfois aux USA, élève de Ami Flammer, c’est naturellement dans le monde de Stéphane Grappelli et celui de Django Reinhart qu’elle déploie sa virtuosité et son talent.
Elle ne pouvait rêver d’un meilleur groupe : le guitariste Antoine Boyer a pour dominante le classique et jazz, le contrebassiste Damien Varaillon, est solidement arrimé au jazz, tandis que l’accordéoniste Pierre Cussac évolue aux frontières des musiques classiques, traditionnelles et improvisées.