Delphine Coutant offre sa folie douce et contagieuse avec l’album La Nuit Philharmonique
Nous sommes tombées en pâmoison pour La Nuit Philharmonique de Delphine Coutant, un cinquième album aussi étrange que surprenant qui emmène dans un voyage au bout de la nuit.
Voilà notre découverte musicale du moment : Delphine Coutant qui transcende avec audace les codes de la chanson française avec sa musique arrangée, habitée, et très personnelle qui pourraient plaire aux fans de Camille et Klô Pelgag. Du charme, de la discrétion, de la délicatesse et du talent, beaucoup de talent. Depuis une quinzaine d’années, Delphine Coutant distille une petite musique qui s’installe en douceur dans nos cœurs et nos esprits.

Delphine Coutant, album
Quatre ans après « Parades Nuptiales », cette violoniste de formation revient avec un cinquième album subtilement baptisé « La Nuit philharmonique ». Treize chansons, autant de bijoux mélodiques et poétiques, inspirés par la musique classique, la littérature, le cinéma mais aussi par la nuit et ses mystères, la beauté de la nature et l’amour de son autre métier, Delphine est paludière du côté de Guérande
En écoute, la Nuit Philharmonique :
Interview :
La nuit est très présente sur l’album. Que représente-t-elle pour vous ?
Delphine. Le rêve, le mystère, l’inconnu, toutes nos étrangetés, ce peut être aussi la folie. Elle est pour moi totalement ambivalente : source de peurs mais aussi terrain d’exploration infini.
Quelles ont été les influences pour ce dernier album ?
Delphine. J’ai puisé dans mon histoire mais aussi dans le cinéma et la littérature. J’ai eu besoin de revoir les films de David Lynch, de Bergman, j’ai lu Kafka et Joyce Carol Oates, ainsi que des ouvrages de philosophie et de psychanalyse. Et bien sûr, la nature, dont j’ai tant besoin, m’inspire beaucoup.

La Nuit Philharmonique, Delphine Coutant
Chanteuse, pianiste et violoniste, la Nazairienne Delphine Coutant trouve une fibre nouvelle, plus traditionnelle, dans son cinquième album, La Nuit Philharmoniques. Un univers qu’imprègne un fort sentiment de la nature, auquel l’autre métier de la chanteuse, qui est paludière à Guérande, n’est sans doute pas étranger.
Elle y approfondit son travail sur les timbres si proches de la voix et des instruments à cordes, en donnant aux textes et aux mélodies un écrin, une enveloppe précieuse, tant musicale que visuelle. Pour cet album, Delphine Coutant étoffe ses sonorités avec l’appui de Matthieu Ballet, apprécié auprès de Miossec, Alexis HK, Ignatus, et Thomas Fersen.
En écoute, voici Dehors Tout refleurit :
Vraie originale et nourrie de concepts artistiques qui la font flirter avec l’art contemporain, Delphine Coutant s’est construite un piano flottant, qui va l’entrainer dans une vaste série de concerts dans tous les lieux humides de France : lacs, rivières, mers et océans. A ne pas rater si elle joue près de chez vous.
Toutes les dates sur son site officiel